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Chapitre V : Mon patron, Mon Amant

Cela faisait  trois mois que je travaillais au sein de l’entreprise Florias. J’étais toujours entre deux avions accompagnant mon patron dans tous ses voyages même ceux auxquels mon rôle d’interprète ne lui était pas indispensable. J’étais enviée par plusieurs de mes collègues sauf la secrétaire qui se réjouissait de mes voyages puisqu’à notre retour, je lui rapportais toujours des présents. Une rumeur circulait au sein de l’entreprise que j’avais droit aux largesses du patron pour la simple raison que j’étais membre de sa famille. Il était vrai que nous deux, nous  portions les noms Yao mais nous étions loin d’être de la même famille. Le patron était revenu sur ce fait à plusieurs reprises quand certains de ses collaborateurs m’appelait sa petite sœur ou sa nièce.

Mon train de vie avait changé. Du quartier populaire de Yopougon où je résidais, j’étais désormais dans la commune de Cocody Angré, un quartier très chic de la capitale abidjanaise. Mon patron m’avait offert un grand appartement à mon anniversaire le mois dernier. C’était le cadeau le plus faramineux de toute mon existence. Il avait été clair que je ne mentionne point ce fait aux autres employés.

Mon amie Jeannette grâce aux  relations de l’épouse de mon patron travaillait dans une autre entreprise. Elle était tout heureuse de mon ascension. Jeannette me vouait une reconnaissance qui me mettait toujours mal à l’aise. Mon implication pour l’obtention de son emploi était la moindre des choses que ma conscience me dictait.

J’avais eu beaucoup de chance que mon patron écoutait mes conseils et exécutait mes demandes à la hâte. Malgré qu’il soit marié, à longueur de journée, des centaines de filles défilaient dans son bureau. Normal, c’était un gentleman. De toutes ses conquêtes, une attirait mon attention pour son arrogance. Chaque fois qu’elle mettait les pieds au service son seul but était de me rabaisser. Les raisons, j’en cherchais mais je n’en trouvais pas. Enfin de compte, je décidai de ne pas lui prêter attention. J’avais l’amitié de la femme du patron alors pourquoi me préoccuper d’une briseuse de foyer.
Madame Clarisse Yao l’épouse du patron, je la considérais comme une grande sœur. Elle avait plusieurs fois sollicitée mes capacités en anglais pour des traductions au sein de ses entreprises. Elle était tout comme son époux à mes petits soins. Madame Yao me demandait toujours de surveiller son époux dans nos voyages et même au sein l’entreprise.

À chaque fois que le patron venait au travail et me trouvais en pleine discussion avec son vice-président,  l’atmosphère  devenait lourd. Ces jours-là, il boudait mon travail. Il me rappelait ce pourquoi j’étais  présente dans son entreprise. Je trouvais cela étrange de sa part que je ne puisse converser avec mes collègues bien avant la prise du service. J’ai dû arrêter d’échanger avec le vice-président en sa présence. Jamais il n’avait réprimandé mes autres collègues femmes qui conversaient avec les hommes de l’entreprise. Il savait qu’il y avait de nombreuses relations intimes au sein de l’entreprise mais ne disait rien.

Trois mois c’était beaucoup mais peu au sein d’une entreprise et je ne voulais pas risquer mon travail pour des futilités. Toutes les retrouvailles que les collègues organisaient en dehors de l’entreprise je ne pouvais pas participer. Pas parce que je ne voulais pas mais simplement qu’à ces dates-là ou ces heures le patron imposait un voyage ou me bombardait de traduction que je devais lui remettre à la première heure. Cela me mettait mal à l’aise vis-à-vis de mes collègues qui me voyaient comme une traîtresse, une personne qui se croyait supérieure. J’étais loin de là, je ne voulais pas pour autant mettre la faute sur le patron. J’étais au sein de l’entreprise pour répondre aux besoins du patron même si cela était lassant.  J’entendais dans les couloirs les plaintes de certaines de mes collègues sur leurs salaires. Pourtant, elles réalisaient d’énormes services que moi. Je redoublais d’ardeur dans mes missions en remerciant Dieu pour la chance qu’il m’offrait.

Un soir, mon patron me prévint qu’on devait se rendre en Argentine pour une réunion extraordinaire. J’étais très heureuse car l’Argentine faisait partie de mes pays de rêve. À la veille du départ, mon patron vint me voir afin de faire un point sur les effets de la mission. Je le trouvais préoccupé mais je me suis dit que cela était dû à l’enjeu de cette réunion. S’il arrivait à convaincre les investisseurs pendant la réunion d’Argentine cela serait un succès pour sa société. Au jour du voyage, il vint me chercher et nous prîmes notre vol. Il était toujours jovial lorsqu’on voyageait ensemble. Par contre, moi comme toute employée, j’étais stressée. Dans mes pensées, je repassais les stratégies afin d’être rapide dans la traduction pour que ne rien ne m’échappe.

Nous arrivâmes sous une pluie torride à notre hôtel. L’hiver battait son plein. Je demandai au réceptionniste où était situé nos chambres. Je fus surprise quand celui-ci m’informa qu’au lieu de deux chambres le patron avait réservé une seule chambre. Je me dirigeai vers le patron pour lui transmettre ce que le réceptionniste venait de me dire. Il me répondit qu’effectivement pendant la réservation, il n’y avait plus de chambre disponible. Et vue que sa chambre était super grande, il ne trouvait pas d’inconvénients que je reste pour dormir avec lui. Franchement, je n’étais pas heureuse de cette nouvelle. Pour le respect que je lui devais, je fermai ma bouche, pris nos affaires, et nous dirigeâmes vers les couloirs ou étaient situés notre chambre.

Une fois à l’intérieur le patron prit sa douche puis se vêtir. J’en fis de même. Je joins Juan Garcia l’un de ses collaborateurs argentins investisseurs qui nous conseilla l’un des plus beaux restaurants de la capitale Buenos aires. Le taxi nous laissa devant les portes du restaurant où Juan Garcia nous attendait. Plus qu’un diner c’était un exercice pour moi. Entre plats, vins et discussions, je me devais d’être l’intermédiaire entre les deux personnes. L’accent espagnol de Juan ne me facilitait pas la tâche.

Aux environs de minuit, nous prîmes congé de Juan qui nous souhaita un

«Una Buenos Noches» qui voulait dire bonne nuit.

D’habitude, je ne buvais pas. Alors le peu d’alcool qui coulait dans mes veines me donnait du tournis. Mon patron lui était habitué mais  avait un peu abusé cette nuit-là.

Je retirai mes vêtements et me mis en culotte pour m’endormir sur le grand lit que nous partageons. Quelques heures plus tard, je sentis une main se promener sur mon corps, au départ, j’ai cru que je rêvais. Je poussai légèrement sur le côté mais je sentais les caresses s’intensifier. Mon patron sentant que je restais inerte en profita pour se rapprocher de moi. J’avais le cœur qui battait à la chamade. Je me demandais quoi faire. Le laisser ? Le repousser ? Plus je pensais plus lui prenais plaisir. Il se mit à caresser mes seins  qui se durcirent sous mon soutien. Il avait déjà sa réponse à son appel. Je n’avais jamais eu des rapports sexuelles avec un homme adulte mais cette nuit-là, le mon patron me fit découvrit des merveilles. Je tremblais de tout mon corps. Je baignais entre le plaisir et les remords pour son épouse. Lorsqu’on eut atteint l’orgasme, il me dit tendrement : «Je t’aime Jeannette»

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